La transformation numérique des cabinets est avant tout une question de stratégie. Sans redéfinition profonde de l’organisation et des processus, les meilleures intentions finissent par s’éteindre. Mais à l’inverse, une bonne stratégie implique la définition d’un plan d’actions pour se traduire de façon opérationnelle.
Collaborateur en cabinet, vous avez donc un rôle essentiel pour accompagner la transformation de votre cabinet et de vos clients. Nous vous proposons, de manière très simple, une liste de points à prendre en considération ou de questions à vous poser au moment de la reprise ou de la création d’un dossier.
En examinant systématiquement les points ci-dessous, vous contribuerez ainsi à l’amélioration continue des process de votre cabinet, et automatiserez au maximum l’exécution des tâches à faible valeur ajoutée. Mécaniquement, vous dégagerez ainsi davantage de temps pour écouter votre client, et l’accompagner dans la gestion quotidienne de son entreprise. Passionné par la transformation numérique et l’utilisation de nouveaux outils, et l’accompagnement de vos clients ? Alors pourquoi ne pas devenir le référent digital de votre cabinet ? Cliquez ici pour en savoir davantage sur ce poste.
Difficile de « plaquer » sur un client l’organisation du cabinet, ses outils et ses process sans prendre le temps de comprendre les habitudes de son client. C’est d’ailleurs pour cette raison que la norme professionnelle de présentation des comptes, par exemple, prévoit dès le début une étape de « connaissance générale de l’entité » :
« L’expert-comptable s’assure que les procédures administratives chez le client permettent de garantir un niveau satisfaisant de la comptabilité [par exemple] : création et classement des documents comptables, opérations de caisse si ces mouvements sont significatifs pour l’entité, autorisations de paiement, procédures d’inventaire, conservation des documents,... [...]
Il s’assure notamment de l’existence des interfaces lorsque le client utilise des logiciels de comptabilité, facturation, traitement de la paie... ou s’appuie sur des outils internes (tableau Excel, livre recettes/dépenses...) »
Cette étape obligatoire d’un point de vue déontologique est devenue encore plus incontournable à l’époque de la dématérialisation des flux. Prenez donc le temps de comprendre son mode de fonctionnement pour mieux vous y adapter.
Première étape du processus de production : la collecte des informations. Elles peuvent être de différente nature : données bancaires, variables de paie, factures d’achat ou de vente, éléments du dossier permanent,... Dans ce domaine, voici quelques exemples de questions qui peuvent vous aider à optimiser votre dossier :
Données bancaires
Factures d'achat
Factures de vente
Eléments de paie / Juridique
Les outils de production constituent le « cœur du réacteur », et doivent bien évidemment être choisis avec soin. Il n’est bien évidemment pas possible ici de rentrer dans le comparatif technique des solutions comptables, juridiques, ou sociales du marché. Mais certains principes de bonne gestion de votre dossier peuvent vous libérer de certaines tâches chronophages.
Traitement des données
La restitution des informations traitées peut se faire au bénéfice du client, de clients internes, ou de tiers. C’est un point trop souvent négligé dans les cabinets, qui pensent à numériser la collecte et le traitement de l’information, mais conservent un traitement manuel (envoi par mail) voire papier dans la phase de restitution.
Client final
Clients internes
Tiers
Notre checklist ne prétend pas être exhaustive. Elle dessine toutefois quelques pistes d’amélioration des dossiers, avec un but principal : vous permettre de dégager le temps nécessaire à la réalisation de missions à la fois plus intéressantes pour vous et plus utiles à vos clients.