Cette page met à votre disposition toutes les informations à connaître pour bien comprendre la facture électronique, ses enjeux et ses différents impacts. Dext se positionne comme un acteur majeur de la facturation électronique et s'engage à accompagner tous ses partenaires dans cette transition.
Prochaine étape importante pour la profession, la facture électronique est un des sujets déterminants pour les cabinets d’expertise comptable et les entreprises françaises. À partir du 1er septembre 2026 et progressivement jusqu’en septembre 2027, il sera obligatoire pour chaque entreprise d’émettre et de recevoir des factures électroniques pour toute transaction entre entreprises assujetties à la TVA. D’où l’importance d’utiliser le bon logiciel pour expert comptable.
Ce n’est pourtant pas une nouveauté puisque depuis 2020 toutes les transactions avec le secteur public s’effectuent par facturation électronique. Nous avons également d'excellents exemples de factures électroniques internationales chez nos voisins européens et outre-Atlantique.
Basée sur l’article 289 du Code général des impôts, la facture électronique est une facture dématérialisée de bout en bout (émission / transmission / réception) dont les données respectent une structure particulière et un mode de transmission normé par l'administration fiscale, permettant un traitement automatisé et électronique. Les champs obligatoires d’une facture traditionnelle restent applicables et la valeur probante est conservée.
À ne pas confondre : facture dématérialisée (ou numérique) et facture électronique. Par exemple, une facture au format PDF créée et transmise de façon digitale, n’étant pas structurée selon la norme de la facturation électronique, n’est pas une facture électronique.
L’adoption de la facture électronique sera progressive entre 2026 et 2027, en tenant compte de la taille des entreprises, pour toutes transactions entre entités assujetties à la TVA (article 3 de l’ordonnance n° 2021-1190 du 15/09/2021 ) :
Toutes les transactions réalisées entre entreprises françaises assujetties à la TVA (B2B), ainsi que celles entre les entreprises et le gouvernement (B2G) sont concernées par la facturation électronique.
Les transactions avec des particuliers (B2C), comme avec des fournisseurs étrangers ne sont pas concernées par la facturation électronique, mais seulement par un nouveau mode de suivi des transactions appelé e-reporting. Le e-reporting suivra le même calendrier que celui de la facture électronique.
L’AIFE (Agence pour l'Informatique Financière de l'Etat) indique qu’en 2021, c’est près de 2 milliards de factures B2B qui ont été émises, et 100 millions de factures B2G (Business to Government). Le volume de transactions B2C, avec des entreprises étrangères, ou non-assujetties à la TVA, est logiquement bien supérieur avec un volume de transactions supérieur à 20 milliards par an.
Comment choisir sa plateforme de facture électronique, avec Cyrille Sautereau, Président de la FNFE .
L’impact de la facture électronique est majeur, puisque c’est une nouvelle méthode de transmission et de nouveaux formats de factures, dont l’objectif premier est de faciliter la gestion des relations inter-entreprises en période fiscale. Alors, comment s’y retrouver et quels sont les formats à utiliser ?
La facture électronique est une nouvelle méthode de transmission et de nouveaux formats de factures. Alors, comment s’y retrouver et quels sont les formats à utiliser ?
Les factures transmises par voie électronique devront transiter par le portail public de facturation (PPF) ou par les plateformes de dématérialisation partenaires (PDP). Afin d’assurer la bonne exploitation des données par l’administration fiscale, celles-ci devront respecter la norme européenne EN16931.
Conformément à ces informations, 3 formats différents de facture sont disponibles : UBL, CII et Factur-X. Les formats structurés UBL et CII seront vraisemblablement peu, voire pas utilisés par les TPE / PME, car non lisibles par l’humain.
Le format Factur-X a pour particularité, et avantage, d’être autant lisible par l’humain, que par l’ordinateur et s’annonce comme le format le plus utilisé à l’avenir. Il s’inscrit dans la Norme Sémantique Européenne de la facture électronique (EN 16931-1). Il est délivré via un fichier PDF (normé PDF/A-3) : celui-ci comprend des informations lisibles ainsi que les données structurées et d’éventuelles pièces jointes.
Le fonctionnement du flux d’information de la facturation électronique a été pensé de sorte à laisser à chaque entreprise la liberté de passer par le portail public ou de recourir à une plateforme de dématérialisation partenaire.
3 circuits différents ont donc été identifiés en fonction de la volonté de chacun :
Pour chacune des 3 options de ce système, le portail public de l’État recueillera les données de facturation pour ensuite les transmettre à l’administration fiscale.
Les données de facturation pourront être acheminées vers le portail public via 3 moyens différents, au libre choix des émetteurs :
Peu importe le système choisi, les données extraites des factures électroniques devront transiter par le PPF afin d’être transmises à l’administration fiscale : le PPF est le seul à pouvoir communiquer avec l’administration fiscale.
La différence dans l’utilisation du PPF seul et celle d’une PDP ou d’un OD réside principalement dans la facilité d'utilisation et les services additionnels que proposeront ces plateformes privées, face au portail public proposé par l’État.
Les PDPs et les ODs pourront fournir des services additionnels similaires et traiter les mêmes types de formats (dans le cadre de la réforme). La principale différence entre ces plateformes conçues pour la facture électronique réside dans l’obligation, ou non, de fournir certains services, ou de traiter certains formats.
La loi de finances de 2020 explicite la volonté de généraliser la facturation électronique à des fins de “modernisation de la collecte et des modalités de contrôle de la taxe sur la valeur ajoutée”.
La réforme actuelle renforce cette idée en vue de son application en 2026, avec 4 axes majeurs :
Les bénéfices, eux, sont multiples pour les entreprises, les opérateurs de dématérialisation et l’État :
La transition vers la facture électronique représente une réforme majeure pour les entreprises françaises, impliquant une transformation profonde des processus comptables et de paiement. Cette évolution est loin de se limiter à une simple substitution du papier par le numérique. Elle implique la mise en place de solutions technologiques avancées pour la transmission, le reporting et la gestion des opérations de facturation.
Avec cette réforme, la sécurité des données devient une préoccupation centrale, tant pour les cabinets d’expertise comptable que pour les entreprises et les autorités réglementaires en France.
La mise en œuvre d'une solution de facture électronique nécessite l'adoption d'un logiciel comptabilité adéquat ou d'une plateforme spécialisée capable de garantir l'intégrité, la confidentialité et la disponibilité des données transmises. Ces solutions doivent non seulement assurer une transmission sécurisée des factures entre les entreprises et leurs clients mais aussi entre les entreprises et l'administration fiscale, conformément aux échéances et aux exigences réglementaires en vigueur.
Les fournisseurs de logiciels de comptabilité et de solutions de facturation électronique mettent l'accent sur l'utilisation de protocoles de sécurité avancés, tels que le chiffrement des données et l'authentification forte des parties prenantes dans le processus d'échange de factures.
Ces mesures visent à protéger les informations sensibles contre les accès non autorisés, les modifications illicites et les pertes de données, assurant ainsi la conformité avec les normes de sécurité établies et les attentes des entreprises en termes de confidentialité.
Sur le flux des achats, la vie d’une facture électronique peut se résumer en 2 grands axes : sa réception et son traitement.
Dext permet déjà de traiter des factures au format Factur-X. Sa généralisation permettra d’améliorer encore la précision des données extraites, comme les différentes lignes comptables
En 2026, le flux “facture électronique” viendra s’ajouter aux autres flux, physiques ou digitaux, dont Dext assure déjà la gestion.
Acteur central de la réception et du traitement des factures, nous continuerons à l’être lors de l’entrée en vigueur de la réforme en devenant un opérateur de dématérialisation (OD). En 2026, nous vous garantirons un flux de données transparent et infaillible, en étant connectés en direct au portail public (PPF) via leur API.
Nous sommes convaincus qu’opter pour un OD connecté par API au PPF est le choix présentant le plus d’avantages pour vous et le moins d’inconvénients :
Cependant, nous avons pu échanger avec beaucoup de cabinets au cours de l’année passée et nous comprenons que certains souhaiteront tout de même travailler avec une PDP.
Ainsi, pour répondre à votre demande, nous vous proposerons également une offre PDP en 2026.
En plus de notre connexion déjà existante avec Jefacture.com, nous allons collaborer avec un acteur historique de la facture électronique pour vous offrir la liberté de choisir entre un OD intégré au PPF, ou une PDP.
Nous nous préparons dès aujourd’hui à la facture électronique :
Depuis septembre 2023, nous proposons dans Dext la possibilité de créer des devis, éditer et envoyer des factures de ventes.
Notre logiciel de facturation correspondant actuellement aux besoins de facturations simples des entreprises, de nombreuses améliorations sont prévues en 2024 pour correspondre aux besoins plus spécifiques de certains types d’entreprises.
Et pour assurer une transition fluide vers la facture électronique, vous aurez également la possibilité avant 2026 de transformer automatiquement vos factures au format Factur-X.
En gérant à la fois l'émission et la réception des factures, Dext souhaite devenir une plateforme globale de gestion de la facture.
Même si une collecte fluide et une extraction des données fiable ne seront plus indispensables sur certains flux, elles resteront des outils indispensables des cabinets après 2027.
Pour rappel, la part de transactions étant soumises à la facturation électronique ne représente qu’une estimation de 2 milliards, dans un ensemble de 22 milliards d'échanges par an ayant lieu en France.
Dans ce total, on retrouve les transactions qui impliquent des non assujettis à la TVA, les factures des fournisseurs à l’export (hors UE) et les factures des fournisseurs intracommunautaire (UE). Et les transactions assimilées B2C (facturettes de restaurants, tickets de péages, reçus et autres notes de frais), qui sortent du champ de la facture électronique.
Les fonctionnalités actuelles de Dext seront donc toujours indispensables au cabinet post-2027, pour :
Faire gagner du temps aux cabinets d’expertise comptable et rendre votre quotidien plus facile est déjà un engagement de Dext, mais nous souhaitons accentuer cela avec par exemple, des alertes sur les actions financières de vos clients, plus de visibilité sur les flux de travail des collaborateurs et d'autres fonctionnalités contribuant à l’optimisation des processus de votre cabinet.
Notre volonté est aussi de permettre aux cabinets de développer plus de services pour leurs clients. Pour y parvenir, des fonctionnalités comme le paiement de factures, la transformation de facture PDF en Factur-X, ou encore des outils d’optimisation de trésorerie sont envisagés.
Ce sont donc 4 grands axes sur lesquels Dext se concentre dès aujourd’hui, pour continuer à vous accompagner demain :
L'intelligence artificielle au service de la comptabilité, entretien avec Florent Dujardin.
Vous avez des questions, ou vous souhaitez savoir comment Dext peut vous accompagner dans la facturation électronique ? N'hésitez pas à prendre contact avec un de nos experts.